Steve Jobs, un patron « maternaliste »

Article rédigé par Pierre-Yves Gomez, professeur à l’EM Lyon, directeur de l’Institut français de gouvernement des entreprises et président de la SFM.
Publié dans Le Monde Economie du 12 septembre 2011.

« Jadis, le paternalisme proposait de gouverner les entreprises de manière à assurer une sécurité sociale et personnelle des salariés considérés comme fragiles. L’autorité du dirigeant, de type paternel, exigeait l’obéissance à l’ordre économique et aux règles communes, compensée par l’assistance et la protection dont bénéficiaient les employés fidèles. Avec l’évolution de la famille, le paternalisme s’est mué en maternalisme. La sympathie envers l’entreprise se construit toujours en réponse à son attention aux fragilités. (…) Pour l’entreprise maternaliste, le « care » se traduit par une sollicitude particulière pour le client. L’attention ne consiste donc pas seulement à inventer des produits et services répondant à ses besoins, mais à créer pour lui une communauté bienveillante grâce à des services agréables et protecteurs. Telle est l’ambition de Facebook, de Google… et d’Apple. »

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