Y a-t-il une essence du féminin et une essence du masculin ?

Ce texte est une retranscription de la première partie du séminaire de psychopathologie historique du cePPecs, qui s’est tenu à Bruxelles le 16 mai 2019. Jean-Marie Lacrosse y propose un état des lieux du problème d’un point de vue anthropologique.

Martin Dekeyser : Bienvenue à tous. Ici, traditionnellement, c’est un séminaire qui existe depuis 18 ans et qui réunit des psys, des travailleurs sociaux, des philosophes. L’objet du séminaire, c’est l’historicité des pathologies, donc en gros c’est de montrer qu’à la fois les structures de l’esprit humain et les pathologies s’inscrivent dans l’histoire, dans des cadres sociaux et historiques particuliers, et l’objet plus général de ce séminaire c’est d’essayer de montrer que la dimension symbolique est toujours activement au travail dans nos sociétés alors qu’elle semble de plus en plus passer à l’as au profit de réflexions qui se contentent d’exposer les choses sous l’angle d’une rationalité technico-scientifique, juridique et économique. Donc ce soir, nous allons analyser les choses, en l’occurrence les dimensions du masculin et du féminin, non pas à partir des sciences naturelles -il y a dans l’espèce humaine des mâles et des femelles- mais de l’articulation du symbolique avec la nature. L’enjeu de ces deux séances, c’est de traiter de cette question du masculin et du féminin sous l’angle anthropologique et théorique d’une part, sous l’angle de la clinique, c’est-à-dire du terrain, d’autre part.

Jean-Marie Lacrosse : Le titre que nous avons donné à ces séminaires, « y a-t-il une essence du masculin et du féminin ?», a été suggéré par Bernard Fourez qui exposera son point de vue lors de la prochaine séance.  Nous avons choisi de le garder, sous forme évidemment de provocation, parce que, nous allons le voir, tout le mouvement féministe depuis Simone de Beauvoir et les années 50 s’attache « essentiellement » à défaire ce préjugé « essentialiste » d’une identité masculine et féminine. Je vais défendre l’idée que non, il n’y a pas d’essence du masculin et du féminin mais il y a des dispositions propres à chacun des genres, ce qui est très différent : cela signifie qu’on n’est pas dans le registre de la nature mais de l’articulation nature/culture. Lire la suite

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Evénement > conférence : Y a-t-il une essence du féminin et du masculin ?

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Le CEPPECS a organisé 2 séminaires sur le thème :
Y A-T-IL UNE ESSENCE DU FÉMININ ET DU MASCULIN ?
Le jeudi 16 mai de 21 à 23h : Anthropologie de la différence des sexes
Le mardi 4 juin de 21 à 23h : Clinique de la différence des sexes

En partenariat avec l’ASBL BE Participation (https://beparticipation.be/)

L’émancipation féminine et la fin de la domination masculine ont mis au premier plan la notion de genre. Par celle-ci nous signifions que la ressemblance des sexes passe avant leur dissemblance : nous sommes tous des semblables. Mais son usage généralisé n’est pas sans risques, entre autres celui d’obscurcir la différence des sexes au profit d’une vision monosexuelle de l’être humain ou au contraire d’une multiplication à l’infini des catégories de genre. C’est dans ce contexte qu’une réflexion approfondie sur la différence des sexes nous semble hautement souhaitable.

Avec des interventions de Catherine Bataille, Diane Drory, Agnès Dubois, Bernard Fourez, Jean-Marie Lacrosse

Les enregistrements audio des 2 séminaires sont disponibles ici :

Ecouter/télécharger le séminaire du 16 mai 2019
Ecouter/télécharger le séminaire du 4 juin 2019

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Le foot, miroir du politique. Nostalgie ou retour de la volonté collective ?

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Dans leurs deux derniers matchs, les Diables Rouges ont encore franchi un palier. Ils affichent maintenant une puissance, une sérénité et une maîtrise qui pourraient les mener, s’ils restent appliqués, vers ces hauteurs légendaires qu’ont atteintes en leur temps la Hongrie de Puskàs, le Brésil de Pelé, l’Argentine de Maradona, la France de Zidane.
Mais, particularisme belge oblige, si la Belgique atteint ces sommets, on devra dire « la Belgique de Hazard le Wallon et de De Bruyne le Flamand ». Ces deux-là, on a pu le constater hier, s’entendent et se trouvent sans problème, ce qui n’a pas toujours été le cas. Mais c’est aussi le style de jeu de l’équipe qui a été entièrement transformé par Roberto Martinez. Le coup de génie de l’Union Belge de Football a été de prendre un entraîneur étranger, insensible à la névrose nationale belge.
Les politiciens devraient en tirer les leçons qui s’imposent. Mais on peut déjà remarquer que la division des opinions entre le nord et le sud ne génère aujourd’hui aucune angoisse collective, comme ce fut le cas en 1996, au moment de l’affaire Dutroux, signe que le divorce entre LE politique et LA politique est définitivement consommé, ici comme ailleurs.
Le foot est donc bien, et de plus en plus, le miroir du politique, de cette dimension invisible et profonde qui nous relie tous et dont la politique néo-libérale et droitdelhommiste nous aliène et nous éloigne jour après jour.
Sans prétendre avoir eu raison contre et avant tout le monde, car de nos jours l’avenir est devenu proprement infigurable, voici ce que j’écrivais en 1997 : « La Belgique existe. Mais, depuis toujours, elle existe sur un mode tel que l’on peut ne pas voir qu’elle existe. Dans cette ruse suprême réside sa singularité. Le profil bas qu’elle adopte avec opiniâtreté, jusqu’à laisser croire qu’elle n’existe pas, dissimule une identité puissante, distinctive et persistante, mais qui s’exprime avant tout défensivement. À l’image d’une équipe nationale de football qui s’est presque toujours montrée lamentable lorsqu’elle domine ses adversaires, même plus faibles qu’elle, mais qui excelle dans la défensive et la contre-attaque soudaine, la Belgique est calée dans une posture psychique telle qu’elle surprend tout le monde, et elle-même en premier lieu, lorsqu’elle remporte le moindre succès. C’est cette figure qu’illustre la révolution dont elle est née en 1830 : une contre-attaque soudaine dont le succès l’a elle-même prise de court ».
Et ce que j’ai écrit dans le numéro du Débat qui paraît demain, jeudi 13 juin à propos du Mondial 2018 : « Là où la France songeait surtout à se protéger et à résister, décidée plus que toute autre au nom de la République (évoquée explicitement par Didier Deschamps après la victoire) à faire face à de puissants courants identitaires, voire communautaristes, qui la menacent, la Belgique, elle, avait surtout un compte à régler avec le fantasme de sa disparition. Nul doute qu’au-delà de l’immense talent de ses joueurs elle a exprimé dans son jeu offensif flamboyant, tout en conservant ses ancestrales qualités défensives, la joie de sa « résurrection », adoptant un style qu’elle n’avait jamais osé pratiquer auparavant ».

Merci aux Diables Rouges, dans un monde où la réflexivité théorique est partout en berne, de nous proposer ces spectaculaires exemples de réflexivité en acte.

Jean-Marie Lacrosse, le 12 juin 2019

L’article a été publié dans la revue Le Débat n°205 de mai-août 2019.
Il est disponible dans son intégralité en version électronique moyennant un accès payant à ces 2 adresses :
http://le-debat.gallimard.fr/numero_revue/2019-3-mai-aout-2019/
https://www.cairn.info/revue-le-debat-2019-3.htm

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Les métamorphoses de la famille contemporaine. Conférence-séminaire le 22 janvier 2019

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Le mardi 22 janvier 2019 de 21h à 23h

En partenariat avec l’ASBL BE Participation (https://beparticipation.be/)

Psychologue, thérapeute familial, chercheur associé à l’Université de Strasbourg, Sébastien Dupont a travaillé entre autres sur la solitude comme condition de l’individu contemporain (Seul parmi les autres. Le sentiment de solitude chez l’enfant et l’adolescent, Erès, 2010), « L’autodestruction du mouvement psychanalytique » (Gallimard, 2014) et les transformations du cycle de vie familiale, de la condition enfantine et de la famille en général (La famille aujourd’hui. Entre tradition et modernité, Sciences Humaines Editions, 2017).

Adresse : 56, rue de la Prévoyance, 1000 Bruxelles (sonnette du bas)

Prix :10 € – 5 € tarif réduit

Inscriptions et informations : admin@ceppecs.eu

La conférence-séminaire sera suivie d’un verre de l’amitié

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Des hommes immatures ? Emission radio sur RTS

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Lʹimmaturité est-elle devenue le cœur de la nouvelle culture masculine? Les hommes peinent de plus en plus à sʹengager, tant sur le plan sentimental que professionnel. De plus en plus éloignés des repères traditionnels du masculin, la nouvelle culture masculine est jeune, basée sur la rébellion et la dérision. Pourquoi cette évolution et ce désinvestissement? Nous vous proposons lʹanalyse du sociologue Martin Dekeyser.

Cliquez ici pour écouter l’enregistrement audio de l’émission radio « Tribu » du 19 octobre 2018 sur RTS, la Radio Télévision Suisse.

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LE MASCULIN EN RÉVOLUTION, dossier dans Le Débat n°200

debat200

Le grand mouvement d’émancipation féminine des dernières décennies a tout naturellement polarisé l’attention. Mais il n’a pas moins concerné par contrecoup la condition masculine. Il en a profondément transformé les données et les perspectives sans que l’on y prenne suffisamment garde. C’est le constat de cette carence qui a motivé le travail sur plusieurs années d’un petit groupe informel de réflexion dont ce dossier recueille les résultats.

Premier impératif : prendre la mesure du phénomène. Protestation momentanément victorieuse contre un patriarcat éternel ou dissolution en bonne et due forme de celui-ci ? Marcel Gauchet interroge ce qu’a représenté la domination masculine et les conséquences de son effacement.

Le xxe siècle aura été celui de la découverte et de l’exploration du domaine de la sexualité. Que nous ont-elles appris ? Jean-Marie Lacrosse analyse ce que disent les enquêtes anciennes et récentes sur les pratiques sexuelles quant aux attentes du genre féminin et du genre masculin.

Le bouleversement des rôles établis a eu des effets inattendus. S’il a promu la mixité dans de nombreux secteurs, il a également suscité de nouvelles barrières. Monique Dagnaud montre ainsi la manière dont l’univers numérique s’est prêté à un investissement spécifiquement masculin. Martin Dekeyser met en lumière la culture de l’immaturité qui s’est développée chez les jeunes garçons. Yoann Dabrowski examine, à partir du cas américain, la signification des réaffirmations viriles à l’« adulescence ».

La disparition du patriarcat n’empêche pas l’existence de la paternité. Que représente-t-elle dans ces nouvelles conditions ? Comment s’exerce-t-elle ? Michèle Brian décrit les voies par lesquelles elle se transforme. Marie-Claude Blais plaide pour sa réinvention, en soulignant la place qui lui revient.

Le masculin en révolution :
Marcel Gauchet, La fin de la domination masculine
Jean-Marie Lacrosse, Le sexe a-t-il un genre?
Monique Dagnaud, Internet, une passion masculine
Martin Dekeyser, La nouvelle culture masculine de l’immaturité
Yoann Dabrowski, Masculinités adulescentes en reconfiguration
Michèle Brian, Les nouveaux pères
Marie-Claude Blais, Réinventer la paternité?

La revue Le Débat n°200 (Gallimard, mai-août 2018) est disponible dans son intégralité en version électronique moyennant un accès payant à ces 2 adresses :

http://le-debat.gallimard.fr/numero_revue/2018-3-mai-aout-2018/

https://www.cairn.info/revue-le-debat-2018-3.htm

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On n’échappe pas à la dualité ontologique. A propos de « Un cerveau pensant : entre plasticité et stabilité »

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Nous avons lu le petit livre de conversation de Marc Crommelinck et Jean-Pierre Lebrun (1) avec un préjugé plutôt favorable. Le dialogue neurosciences/psychanalyse nous paraissait préférable au combat héroïque d’un ancien champion et d’un outsider auquel il nous a parfois été donné d’assister au cours de ces trente dernières années. L’autisme, par exemple, a ainsi été le théâtre d’une bataille épique entre les tenants d’un dysfonctionnement neuronal d’une part et ceux d’une interaction pathogène avec la mère d’autre part. Avec un bon sens retrouvé, les auteurs s’entendent ici sur le caractère très probablement plurifactoriel de ce trouble, et plus généralement des troubles qui s’originent dans des stades très précoces de l’individuation psychique. « Il est aujourd’hui établi, suggère Jean-Pierre Lebrun -et cela sans pouvoir être généralisé à tous les cas d’autisme loin s’en faut- que ce sont des éléments de ce microniveau qui peuvent rendre difficiles l’audition, la perception, la parole, et en viennent à attaquer, voire empêcher, la constitution du lien précoce mère-nourrisson tellement importante pour la construction de la réalité psychique de l’enfant… A partir de là, mais sans que cela vaille comme explication finale, on peut alors rendre compte de la difficulté qu’il y a pour un enfant ainsi mis à mal, d’avoir accès au langage » (page 125).

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Refonder la psychiatrie ?

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Ce texte est la retranscription de l’intervention donnée par Jean-Marie Lacrosse au CHU/UCL Namur-site Godinne (Yvoir) le 27 octobre 2017 dans le cadre de la journée d’hommage au psychiatre Bernard Fourez. 

Quand j’ai rencontré Bernard Fourez, à la fin du 20ème siècle, nous avions l’un et l’autre, chacun séparément, fait le constat d’un changement de l’objet même de nos disciplines, la sociologie et la psychiatrie. Ce changement d’objet produisait en nous depuis une dizaine d’années un sentiment croissant d’irréalité du monde. L’objet antérieur de nos disciplines c’était bien sûr l’individu mais l’individu en société selon le postulat de base, véritable b.a.-ba des sciences humaines : pas de société sans individu certes, mais aussi pas d’individus sans société. Un postulat remplacé depuis lors par un autre : il n’y a que des individus.

Vous avez bien sûr reconnu le postulat de l’idéologie dite néolibérale dont le règne tend à s’étendre sur l’ensemble de la planète. A quelques nuances près cependant : avant d’être une question d’économie -la promotion du marché au rang de seul régulateur des échanges économiques- l’idéologie néolibérale en question est un phénomène de connaissance, phénomène épistémique, donc enraciné bien plus profondément que dans la seule organisation de l’économie. Et l’illusion individualiste qu’il génère est de part en part soutenue par l’organisation même de notre société qui s’attelle par tous ses rouages à faire oublier aux individus que cette indépendance rêvée repose sur une dépendance accrue vis-à-vis de l’Etat et du politique. J’y reviendrai.

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Nous qui sommes trois. A propos de « Nous qui sommes cent » de Jonas Hassen Khemiri

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Article écrit par Jean-Marie Lacrosse et publié dans Pro J, n°17,  mars-mai 2016.
Version légèrement remaniée.

Le Théâtre National et la troupe Fluorescence Collective nous ont récemment proposé la dernière pièce « Nous qui sommes cent » d’un jeune auteur suédois, Jonas Hassen Khemiri. Né en 1978 d’un père tunisien et d’une mère suédoise, vivant à Stockholm, Khemiri est l’auteur à 38 ans de trois romans et six pièces de théâtre dont les plus célèbres ont été en leur temps traduit et mise en scène en français : « Montecore, un tigre unique » (2006, traduit en 2008) pour le roman, « Invasion » (2006, première mise en scène française en 2007) pour le théâtre. « Invasion » a été présentée simultanément à Bruxelles en janvier 2012 dans deux mises en scène différentes par le Théâtre Varia et le Théâtre de Poche. La pièce est décrite à cette occasion comme « un joyeux portrait au vitriol de notre société de plus en plus plongée dans le racisme ordinaire », en ces temps « troublés par de fausses réflexions sur l’identité nationale ». Deux « jeunes des cités », comme on dit en France, s’y inventent un personnage imaginaire, Abulkasem (le « père du témoin » en arabe, un personnage que l’auteur a trouvé chez un écrivain suédois de la fin du 18ème siècle) qui constitue pour eux une sorte de modèle ou de projection identificatoire.

L’auteur a donc bâti sa renommée sur les thèmes qui ont « envahi » la vie publique depuis une trentaine d’années : immigration, racisme, xénophobie, populisme, thèmes qui divisent fortement les opinions publiques, à droite d’abord puis plus récemment à gauche. Et il ne fait pas mystère de l’arrière-fond autobiographique de ces histoires. Or justement « Nous qui sommes cent » tranche complètement avec la veine développée jusque-là par l’auteur. Il n’y est plus question ni de nation, ni d’immigration, sinon de façon tout à fait marginale. Il s’agit d’une femme à l’aube de la mort qui ressasse entre exaltation et mélancolie les événements de sa vie. Le texte est de part en part un monologue intérieur, un genre inauguré au 17ème siècle dans La Princesse de Clèves et théorisé au 20ème par Edouard Dujardin. Ce flux ininterrompu de souvenirs, pensées, images, sentiments, sensations sans organisation apparente a pris une dimension relativement importante dans le roman à partir du 19ème siècle et fait bien sûr penser à la technique psychanalytique de la libre association . Le problème que doit affronter Khemiri après quelques autres n’est pas simple : comment transposer au théâtre ce procédé romanesque d’accès à l’intériorité psychologique alors que par définition le théâtre relève d’une essentielle extériorité, il est par excellence un art expressif.

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Ecouter la CONFÉRENCE-DÉBAT « L’autodestruction du mouvement psychanalytique »

L’enregistrement audio de la conférence-débat est disponible ici.

« Passé l’âge d’or, en France, des années 1960-1980, la psychanalyse a perdu régulièrement de son influence et de son attrait, que ce soit auprès des intellectuels, des acteurs de la santé mentale ou de l’opinion publique. Comment expliquer cet affaiblissement? Il ne tient pas simplement à des oppositions extérieures, montre Sébastien Dupont. Il a sa source dans les dysfonctionnements et les dérives internes du mouvement psychanalytique lui-même. Derrière son titre provocateur, l’ouvrage en propose une analyse méthodique et sans complaisance, non dans le dessein d’accabler une fois de plus la psychanalyse, mais d’en appeler au contraire à un sursaut qui lui rendrait sa crédibilité pratique et sa vitalité théorique. » (Sébastien Dupont, L’autodestruction du mouvement psychanalytique, Gallimard, 2014)

Conférence-débat de Sébastien Dupont, psychologue  et maître de conférences associé (Université de Strasbourg).
Discutants : Jean-Pierre Lebrun (psychanalyste) et Bernard Fourez (systémicien)

La conférence-débat a eu lieu le 24 octobre 2015 à 14h30 au Pavillon des conférences, Clos Chapelle-aux-champs, 19 à 1200 Bruxelles.

Téléchargez l’affiche ici.

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